Le rétablissement du Califat
28 Mai 2021
Dans son sermon du 28 mai 2021, Sa Sainteté le Calife a évoqué l’établissement du Califat au sein de la communauté Ahmadiyya.
Sermon du vendredi 28 mai 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a cité les versets 56 et 57 du chapitre 24 du Saint Coran avant de déclarer :
La traduction de ces versets est comme suit : « Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient, et qui font de bonnes œuvres, qu’Il fera assurément d’eux des Successeurs sur la terre, tout comme Il a fait des Successeurs de parmi ceux qui les ont devancés ; et qu’Il établira assurément pour eux leur religion qu’Il a choisie pour eux ; et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, sécurité et paix : Ils M’adoreront, et ne M’associeront rien. Puis quiconque sera ingrat après cela, celui-là sera du nombre des rebelles. Et observez la Prière et payez la Zakāt et obéissez au Messager, afin que miséricorde vous soit faite. » (Le Saint Coran, chapitre 24, versets 56 et 57)
Nous étions hier le 27 mai, date que nous commémorons comme la journée du Califat. La Jama’at organise des conférences autour de ce thème afin de rappeler aux [membres de la Jama’at] son histoire et nos responsabilités envers le Califat ; et afin que nous assumions ces responsabilités après avoir prêté allégeance au Califat pour mériter par ce faire les faveurs divines. Allah nous a accordé la faveur de pouvoir accepter Son Envoyé de notre époque qui nous a présenté les véritables préceptes de l’islam ; et ensuite, nous avons prêté allégeance au Califat afin de pouvoir les mettre en pratique et les transmettre au monde. Ainsi, le fait d’être attaché au Califat de la Jama’at Ahmadiyya impose de lourdes responsabilités à tout ahmadi. C’est en assumant ces responsabilités que nous pourrons prouver notre reconnaissance envers cette faveur que Dieu nous a octroyée. Dans les versets que j’ai cités, Allah promet qu’Il établira [le Califat] et qu’Il transformera l’état de crainte [des croyants] en état de paix, mais avec la condition qu’ils soient fermes dans leur foi, qu’ils accomplissent de bonnes œuvres, qu’ils respectent les exigences du culte de Dieu, qu’ils ne Lui associent personne et qu’ils soient exempts de toute forme de polythéisme. Il est très important de rendre culte à Dieu et d’accomplir la Salat pour accomplir ces œuvres. Il faut suivre la méthode préconisée par Dieu : l’accomplissement de la Salat. Il est aussi très important de dépenser dans la voie de Dieu. Il est également très important d’obéir au Prophète : il faudra suivre chacun de ses ordres.
Quand on se souviendra de ces principes, quand on tentera d’y conformer sa vie et qu’on respectera le serment de préférer la foi à ce monde en toute sincérité, c’est là que nous profiterons des faveurs qui nous sont promises. C’est à ce prix que nous profiterons des véritables faveurs du Califat.
Ces versets présentent certes une très bonne nouvelle aux croyants, mais cela doit aussi nous interpeller, car si nous ne respectons pas les conditions, nous ne pourrons pas profiter pleinement de cette faveur. Si nous n’accomplissons pas la Salat, ne payons pas la Zakat et ne nous acquittons pas de nos devoirs envers Dieu et envers autrui, nous n’allons pas attirer les faveurs divines. Ainsi, il ne suffit pas de connaître son histoire et de célébrer la journée du Califat, tant que nous ne sommes pas les véritables adorateurs de Dieu, tant que nous n’allons pas protéger nos prières, et nous acquitter de nos devoirs envers Dieu et envers autrui. Sans respecter ces conditions, célébrer la journée du Califat ne sera d’aucun avantage. Il est donc important de faire notre introspection et d’analyser l’état de notre foi. Nourrissons-nous la crainte de Dieu ? Marchons-nous sur les voies subtiles de la Taqwa ? Aimons-nous Allah au-dessus de toute chose ? Faisons-nous preuve d’une obéissance indéfectible envers Dieu et Son Prophète ?
Et en même temps, nous devons examiner nos actions pour voir si elles sont toutes en accord avec les véritables enseignements de l’islam. Nos œuvres ont-elles pour cause l’ostentation ? Accomplissons-nous la Salat par ostentation ? Dépensons-nous nos biens et payons-nous la Zakat par ostentation ? Jeûnons-nous par ostentation ? Accomplissons-nous le Hajj uniquement pour mériter le titre de Hâjj ?
Notre obéissance à Allah et à Son Messager sera parfaite et nous aurons de la sérénité quand chacune de nos actions sera vouée à la quête du plaisir d’Allah. Nous pourrons établir cette société [sereine] sous l’ombre de Califat, uniquement quand chacune de nos actions aura pour but le respect des droits d’Allah et d’autrui.
Ainsi, les simples discours ne suffisent pas : il faut garder à l’esprit la déclaration d’Allah à l’effet que ces croyants-là en bénéficieront dont les actes seront justes. Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu dans le Saint Coran a lié la foi à l’accomplissement de bonnes œuvres. Sont considérées comme telles toute action exempte de la moindre trace de corruption. Sachez que des voleurs sont toujours à l’affût des actions de l’homme. Qui sont-ils ? Ils se prénomment ostentation – ou le fait d’étaler ses propres actions – et vanité – ou l’autosatisfaction, c’est-à-dire le fait de tirer plaisir d’une œuvre accomplie. Ainsi, [en nombre de situation] l’homme est coupable (inconsciemment) de maints forfaits et péchés qui réduisent à néant ses bonnes œuvres. Les œuvres méritoires sont, quant à elles, exemptes de toute iniquité, vanité, ostentation, orgueil et de toute intention de nuire aux intérêts d’autrui. »
Ce sont là les bonnes œuvres. Le Messie Promis (a.s.) ne nous interdit pas le fait de commettre ces mauvaises actions. En fait l’intention de les commettre ne doit même pas effleurer l’esprit. C’est là que l’on sera considéré véritable croyant, à savoir, celui qui accomplit de bonnes œuvres.
Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Les bonnes œuvres sauveront l’homme ici-bas tout comme elles le feront dans l’Au-delà. S’il y a au sein d’un foyer un seul individu dont la conduite est exemplaire, sa maison tout entière sera sauvée. Sachez que sans bonnes œuvres, votre déclaration de foi à elle seule ne vaut pas grand-chose. »
En somme l’accomplissement de bonnes œuvres est une condition essentielle qui doit accompagner la foi.
Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Nous ne pouvons pas définir de notre propre-chef ce que sont les actions pieuses. Les bonnes œuvres sont celles qui sont complètement exemptes de corruption, car l’antithèse du salih [juste] est le fasad [corruption]. Une nourriture est considérée Tayyib (saine à la consommation) lorsqu’elle ne sera ni crue ni brûlée et ne sera pas de qualité inférieure : le corps doit être capable de l’assimiler immédiatement. »
La nourriture qui fait partie intégrante du corps aisément est considérée Tayyib : il n’y manque rien.
Le Messie Promis (a.s.) déclare : « De même, il est essentiel que les œuvres pieuses soient exemptes de toute forme de corruption. C’est-à-dire, elles doivent s’accorder aux commandements divins et à la Sounnah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »
C’est-à-dire être en accord avec les œuvres et la pratique du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).
« Ces actions doivent être exemptes de toute forme de paresse, d’orgueil, d’ostentation ; on ne doit pas non plus les accomplir au gré de ses désirs. Une action sera considérée pieuse lorsqu’elle respectera toutes ces conditions. »
L’on ne peut pas définir, à son propre gré, ce que sont les bonnes œuvres et présenter ses propres déductions, affirmant que telle est interprétation de cet ordre. Il faudra appliquer à la lettre les ordres de Dieu et de Son Prophète ; c’est à ce prix que l’on pourra accomplir de bonnes œuvres.
(Le Messie Promis (a.s.) déclare) : « Ceci est très important. »
Si l’on a atteint ce stade, l’on profitera des promesses divines. Ce sont ces personnes qui pourront respecter la promesse du maintien du Califat de la Jama’at Ahmadiyya. Cela ne concerne pas ceux qui commencent à présenter leurs propres interprétations lorsque leurs intérêts sont en jeu et qui commencent à interpréter les décisions qui sont Ma’rouf. Ils sont pris dans les filets de leur ego : se dire attaché au Califat ne servira à rien pour ces personnes, même s’ils le répètent à tue-tête.
Ceux qui suivront sincèrement le Califat et lui seront attachés, seront ceux qui en réalité fidèles et qui protégeront le Califat. Le Califat, en retour, les protégera. Les prières du Calife les accompagneront. Leurs souffrances pousseront le Calife à prier pour eux. Ils accomplissent de bonnes actions et leur relation avec le Califat et la relation du Califat avec eux sont mues par la quête du plaisir de Dieu. Ceci est le véritable Califat : la relation entre le Calife de l’heure et la Jama’at est uniquement pour le plaisir de Dieu. Ceci est le Califat qui accorde la stabilité et la paix. C’est cette relation entre le Califat et les individus qui accorde à tous deux les faveurs divines. Les autres musulmans veulent établir le Califat, mais en usant des ruses et des stratagèmes de ce monde. Cependant, ces subterfuges et ces stratagèmes ne leur seront jamais bénéfiques. En effet, le Califat ne peut être établi de cette manière. Ils peuvent remuer ciel et terre – à présent, le Califat continuera à la manière dont Allah l’a décidé. D’une part nous devons faire montre de gratitude et nous prosterner davantage devant Allah qui nous a accordé cette faveur qu’est le Califat ; d’autre part, nous devrions toujours avoir la crainte d’Allah dans nos cœurs et surveiller nos actions. Sont-elles conformes aux commandements d’Allah et de Son Messager ? Notre respect des droits d’Allah et d’autrui est-il conforme aux normes prescrites par Allah?
Ainsi, tout ahmadi devra à chaque instant prouver sa reconnaissance envers Allah Qui nous a octroyé les bénédictions du Califat. Nous devons, de même, examiner si nous sommes en train de respecter les commandements d’Allah. Quand on mènera sa vie tout en nourrissant ces pensées, quand on y conformera ses actes et qu’on priera également pour la consolidation du Califat, l’on méritera les récompenses d’Allah. C’est ce que le Messie Promis (a.s.) nous a dit, notamment qu’Allah l’avait rassuré que le système de Califat perdurerait et que la bonne nouvelle qu’Allah lui avait donnée serait sûrement accomplie si nous remplissions ces conditions.
À cet égard, le Messie Promis (a.s.) a expliqué en détail le système du Califat dans son ouvrage Al-Wasiyyah.
Il déclare : « D’après une ancienne loi divine qui date de la création de l’Homme, Dieu aide toujours Ses Prophètes et Ses Messagers à atteindre l’objectif de leur mission avec succès et les fait prévaloir. Ainsi a-t-Il dit :
کَتَبَ اللّٰہُ لَاَغۡلِبَنَّ اَنَا وَ رُسُلِیۡ ؕ اِنَّ اللّٰہَ قَوِیٌّ عَزِیۡزٌ
Allāh a décrété : « Je prévaudrai très certainement, Moi et Mes Messagers. » (58 : 22)
Ici, prédominance signifie que tout comme les Prophètes et Messagers désirent voir établir sur Terre la Houjjah (dessein et objectif) de Dieu et Sa suprématie incontestée, de même Dieu, par de signes puissants, prouve leur véridicité. La droiture qu’ils répandent sur Terre ressemble à cette graine que Dieu leur donne à semer, mais qu’ils ne voient pas croître en arbre. Dieu les enlève vers Lui à une période incertaine de leur mission où les adversaires ont l’occasion de les railler et de les avilir. Après cette période d’humiliations, Dieu manifeste Sa Puissance en créant des circonstances qui conduisent à la réalisation parfaite de ces mêmes buts qui semblaient d’abord irréalisables. »
Nous constatons que d’une part la disparition du Messie Promis (a.s.) avait ébranlé tous les ahmadis et que d’autre part les non-ahmadis étaient en liesse. Après son décès ils ont proféré des absurdités qui font déshonneur à l’humanité. Ils ont énoncé des inepties qui laissent [les gens] bouche bée ; et l’on se demande comment ceux qui évoquent le nom d’Allah et de Son Messager peuvent tomber aussi bas. Ce n’est pas la peine pour moi de mentionner toutes ces absurdités, mais j’évoquerai certains des autres efforts qu’ils ont entrepris dans une tentative de détruire la communauté après la disparition du Messie Promis (a.s.). Ils ont propagé des rumeurs sur la désintégration de la Jama’at et du fait que les ahmadis se sont détournés de l’Ahmadiyya. Par exemple, les disciples de Pir Jamaat Ali Shah ont dit que les Mirzais se détournent de l’Ahmadiyya et jurent allégeance à leur maître. C’est-à-dire qu’après s’être repentis de l’Ahmadiyya, après le décès du Messie Promis (a.s.), ils les rejoignent maintenant.
Khawaja Hassan Nizami conseille ceci aux ahmadis : « Rejetez la revendication de Mirza Sahib quant au fait qu’il est le Messie et le Mahdi. Sinon, en l’absence d’une personne aussi éclairée que Mirza Saheb et un aussi bon gestionnaire, les ahmadis seront incapables de contrer les assauts des autres et cette communauté sera divisée. »
En apparence, il est en train de prodiguer ces conseils dans un langage très doux et d’une manière très politique.
Cette personne avait tout l’air d’être sérieuse, affichant simplicité et sympathie : il semblait conseiller les ahmadis, disant que Mirza Sahib est décédé et que personne ne pourra prendre soin d’eux. Donc il vaut mieux qu’ils abandonnent l’Ahmadiyya pour venir les rejoindre.
Mais ces gens ignoraient certains faits, leurs yeux ne pouvaient pas voir la gloire de la promesse que Dieu avait faite au Messie Promis (a.s.), notamment : Je suis avec toi et avec tes disciples.
Voilà ce que Dieu lui a dit dans ses révélations. Allah lui a fait des promesses et l’a rassuré que le Califat sera établi après lui et que ces promesses et ces prédictions s’accompliront certainement. Il a précisé que la Jama’at des Prophètes voient également la deuxième puissance de Dieu. En donnant ici l’exemple des Prophètes, le Messie Promis (a.s.) a aussi répondu à certains ahmadis faibles de foi qui hésitent parfois à dire que le Messie Promis (a.s.) était un Prophète. Le Messie Promis (a.s.) en a fourni la réponse, à savoir : ma communauté est celle d’un prophète, car j’en suis un.
Il déclare que la Jama’at des Prophètes est témoin de la manifestation de la deuxième puissance divine. Si vous êtes fermes dans votre foi, vous en serez témoin à condition d’accomplir de bonnes œuvres.
Le Messie Promis (a.s.) déclare à propos de la deuxième manifestation de la puissance divine : « Ainsi Dieu manifeste-t-Il Sa puissance de deux façons : la première durant la vie même de Ses Prophètes, et l’autre après leur mort quand toutes sortes de difficultés entourent leurs mouvements encore naissants, quand leurs adversaires semblent avoir le dessus, sonnent le glas et croient dur comme fer que cette communauté est finie ; quand encore leurs propres disciples sont assaillis de doutes et commencent à perdre patience et courage, et quand enfin beaucoup de malheureux prennent le chemin de l’apostasie. C’est dans un moment aussi désespéré que Dieu manifeste la deuxième forme de Sa Puissance et relève le mouvement qui semble s’échouer. Celui qui patientera jusqu’à la fin assistera à ce miracle de Dieu. Il en fut ainsi au temps d’Abu Bakr As-Siddiqra lorsqu’on croyait la mort du Saint Prophètesaw prématurée, quand d’ignares bédouins du désert abjurèrent l’islam, tandis que les Compagnons étaient terrassés par la douleur. À ce moment-là, Dieu éleva Abou Bakr As-Siddiqra et manifesta Sa puissance une deuxième fois ; Il releva l’islam qui semblait s’écrouler et accomplit la promesse qu’Il fit, à savoir :
وَ لَیُمَکِّنَنَّ لَہُمۡ دِیۡنَہُمُ الَّذِی ارۡتَضٰی لَہُمۡ وَ لَیُبَدِّلَنَّہُمۡ مِّنۡۢ بَعۡدِ خَوۡفِہِمۡ اَمۡنًا ؕ
C’est-à-dire Nous les rétablirons après leur crainte. (24 : 52) »
Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « Donc, souvenez-vous, mes chers amis, que d’après une loi ancienne Dieu montre deux manifestations de Sa Puissance pour réduire à néant les deux faux plaisirs des adversaires des prophètes. Il n’est pas possible qu’Il oublie de le faire maintenant. Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire, car il est nécessaire que vous assistiez à la deuxième manifestation de la puissance divine. Cela vaut mieux pour vous, car elle durera perpétuellement et sans interruption jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Cependant, elle ne peut pas avoir lieu avant mon départ de ce monde, et, quand je serai parti, Dieu la manifestera pour vous pour toujours. C’est ainsi qu’Il me l’avait promis dans le Barahin-e-Ahmadiyya. Cette promesse ne me concerne pas, mais bien vous. Il a dit : ‘Et Je ferai ceux qui ont cru en toi prévaloir jusqu’au jour du Jugement sur ceux qui t’ont renié.’ Il est donc nécessaire que vous voyiez le jour de mon départ, pour que vienne cette époque promise qui doit durer pour toujours. Notre Dieu est un Dieu Vrai et Fidèle ; Il tient Ses promesses, et Il vous fera voir tout ce qu’Il vous a promis. Quoique ces jours-ci soient les derniers de ce monde, et que beaucoup sont les afflictions qui doivent le visiter, il est nécessaire qu’il se conserve jusqu’à l’accomplissement de ces prophéties. Je suis venu comme la puissance de Dieu sur la Terre, et je suis une personnification de la Puissance Divine, et après moi d’autres viendront qui seront la manifestation de Sa Deuxième Puissance. Attendez que cette deuxième manifestation ait lieu en priant tous ensemble. »
Depuis 113 ans, nous sommes témoin des faveurs divines en accord aux promesses de Dieu qui s’accomplissent mot à mot, conformément à la prophétie du Messie Promis (a.s.).
Suite à la mort du Messie Promis (a.s.), certains disaient que la tête des ahmadis a été tranchée et qu’ils n’ont plus rien. J’en ai cité [un] qui disait que les ahmadis doivent abandonner l’Ahmadiyya car personne ne s’occupera de cette communauté. Le journal Curzon Gazette a écrit ceci à propos de Hazrat Khalifatul Masih I : « Que reste-t-il des Mirzais ? Ils ont été décapités… » (Ils ont écrit cela après l’élection du premier Calife) «… celui qui est à présent votre Imam ne pourra rien faire pour vous. Certes, il pourra vous réciter le Coran dans la mosquée. »
Mais ces aveugles ne savaient pas que le prophète Abraham avait prié pour l’envoi d’un grand messager parmi ses descendants pour accomplir cette œuvre majestueuse. Et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a été suscité avec cette Charia grandiose. C’est le livre parfait et complet qui accorde le succès ici-bas et dans l’Au-delà à ceux qui le lisent et l’enseignent.
Le Messie Promis (a.s.) a été d’ailleurs suscité pour répandre les enseignements de ce livre grandiose ; et c’est la tâche pour laquelle le système du Califat a été établi.
En tout cas, en entendant cela, le premier Calife a déclaré : « Qu’Allah fasse qu’il en soit ainsi : à savoir que je puisse vous réciter le Coran. »
Le premier Calife a accompli cette œuvre et ce de façon magnifique. Mais l’ennemi était d’avis qu’il y aurait maintenant des faiblesses administratives dans la Jama’at et que la désunion s’y installerait : or ses souhaits non pas été réalisés. Le Premier Calife a réprimé si sévèrement les intrigues que souhaitaient fomenter les hypocrites et certains membres de l’Anjouman que personne n’a osé les entreprendre. Dans son premier discours après son élection comme Calife, il a déclaré : « Quelle que soit votre nature, vous devez obéir à mes commandements. »
Il avait prononcé un discours glorieux dans la mosquée Moubarak : « Vous m’avez causé tant de chagrin par vos actions que je ne me suis même pas tenu dans la partie de la mosquée que vous avez construite, mais dans la mosquée de mon Mirza. »
C’est-à-dire qu’il se tenait debout dans la partie de la mosquée construite à l’époque du Messie Promis (a.s.) et pas dans la partie qui était plus tard étendue avec les dons de la Jama’at.
Il a déclaré, en somme : « Je ne me tiens même pas là-bas. Je me tiens dans la partie principale de la mosquée qui a été construite à l’époque du Messie Promis (a.s.) ou à ses débuts. » Il ne se tenait pas là où il y avait eu une extension ultérieure.
Il a dit : « Ma décision est que la communauté et l’Anjouman doivent tous deux obéissance au Calife et sont tous deux ses serviteurs. » C’est-à-dire l’Anjouman et les croyants sont tous des serviteurs. L’Anjouman sert de conseiller. Il est consulté et la consultation est également nécessaire.
De même, le Premier Calife écrit : « Celui qui affirme que le travail du Calife est d’accepter l’allégeance et que le vrai dirigeant est l’Anjouman doit se repentir. Dieu m’a informé que si les membres de cette Jama’at m’abandonnent et deviennent apostats, Il m’accordera toute une communauté en retour. »
Puis il déclare : « D’aucuns disent que la tâche du Calife est uniquement de diriger la Salat, d’annoncer les Nikahs ou d’accepter l’allégeance [des membres]. Même un mollah peut accomplir ce travail. Pourquoi a-t-on besoin d’un Calife pour cela ? Ainsi, on n’a pas besoin d’un tel calife et je ne cracherai même pas sur un tel serment d’allégeance. L’allégeance exige une obéissance complète et le respect de tout commandement du Calife. »
Ce discours a non seulement réduit à néant les plans des hypocrites, mais a également fait taire les opposants. Quand celui qu’ils considéraient comme vieux et faible a parlé avec le soutien de Dieu, tout le monde est resté par terre comme de la mousse. Ceux qui se réjouissaient ont commencé à se cacher le visage. Les membres sincères de la Jama’at ont prêté allégeance avec une nouvelle détermination, puis le monde a vu comment la Jama’at n’a pas cessé de progresser.
Le décès du premier Calife en mars 1914, a ébranlé de nouveau la communauté. Les piliers de l’Anjouman qui voulaient faire de celui-ci le véritable successeur du Messie Promis (a.s.) et qui s’étaient tus à cause du premier Calife, ont de nouveau levé la tête. De même, les hypocrites ont également tenté de relever la tête, mais Allah a encore une fois soutenu le Califat comme promis au Messie Promis (a.s.). Les piliers de l’Anjouman craignaient que la Jama’at n’élise Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad comme prochain Calife : ils se sont efforcés pour qu’il ne soit pas élu. Ils tentaient d’une manière ou d’une autre de reporter [l’élection du Calife] ne serait-ce que pour une courte période. Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad a déclaré : « Un Calife doit, dans tous les cas, être élu. Mais je précise également que je n’ai aucun intérêt à devenir Calife. Choisissez le Calife de votre choix : moi et toute ma famille lui jurerons allégeance avec un cœur sincère. »
Mais ceux qui se considéraient des plus intelligents, qui ressentaient le danger que la décision serait en faveur de Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad et qui convoitaient que le pouvoir, n’ont pas accepté cela. Ils ont rejeté la déclaration de Hazrat Khalifatul Masih II, Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad, qui disait qu’il était prêt à prêter allégeance à toute personne de leur choix, mais qu’un calife devait être élu. En tout cas, selon la volonté du Messie Promis (a.s.), un groupe de croyants s’est réuni à la Masjid Noor : ils étaient environs deux mille personnes ou plus et ils ont tous choisi Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad comme leur Calife. Les gens grimpaient les uns sur les autres pour aller prêter allégeance au Calife. Les gens disaient qu’il semblait que les anges tenaient les gens et les amenaient pour prêter allégeance à celui qu’Allah avait choisi.
En voyant tout cela, quelques piliers de l’Anjouman ont disparu avec la caisse de l’Anjouman. Mais le monde a constaté comment Allah a soutenu la Jama’at à travers le Califat de l’Ahmadiyya. Les cinquante-deux ans du Califat du Mouslih Maw’oud (ra) sont un témoignage de la croissance rapide de la Jama’at sous l’égide de ce jeune homme à qui Allah confié les rênes du Califat. Les descendants de ceux qui avaient vidé la caisse de la Jama’at et qui affirmaient que les chrétiens régneraient à Qadian, voient aujourd’hui que le soutien de Dieu est avec le Califat de l’Ahmadiyya qui est en train de réunir les chrétiens sous la bannière du Messie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) a ouvert des missions dans d’innombrables pays. Les prédicateurs chrétiens en Afrique n’osaient pas se tenir devant les prédicateurs ahmadis. En fin de compte, ils ont dû admettre que l’Ahmadiyya était un obstacle majeur à la diffusion du christianisme et ils en ont fait mention dans leurs rapports. Qu’il s’agisse d’un plan d’attaque contre Qadian dans le domaine de la prédication ou d’une migration, à chaque occasion, ce Calife déterminé, a mené, avec le soutien et l’aide d’Allah, le navire de la Jama’at à bon port et l’a protégé. Selon le décret divin, quand il est décédé en novembre 1965, Allah a érigé, en accord avec Ses promesses divines, la troisième manifestation du deuxième pouvoir. Puis Allah a fait sortir la Jama’at de la peur et lui a accordé la paix ; et Il l’a rassemblée entre les mains de Hazrat Mirza Nasir Ahmad, Khalifatoul Masih III. Ensuite, la Jama’at n’a pas cessé de progresser. Une nouvelle période d’ouverture d’écoles et d’hôpitaux a commencé en Afrique. Une nouvelle ère de diffusion du message de l’Ahmadiyya a débuté en Afrique.
La renommée de la Jama’at a pris de l’ampleur dans le monde. Le troisième Calife du Messie Promis (a.s.) a visité pour la première fois certains pays africains et cela a laissé des effets extraordinaires. C’était la première visite d’un calife en Afrique. En 1974, le gouvernement [pakistanais] de l’époque a lancé une campagne féroce contre les ahmadis et a adopté une loi pour qualifier les ahmadis de non-musulmans. La Jama’at est sortie de cette attaque dangereuse en se plaçant derrière le bouclier du Califat. Les efforts de l’ennemi qui souhaitait arrêter le progrès de la Jama’at ont échoué. Les désirs de cet ennemi, qui souhaitait remettre des oboles entre les mains de la Jama’at, ont été réduits en poussière et Allah a offert une nouvelle aisance financière à la Jama’at.
Ils avaient paralysé financièrement certains membres de la Jama’at ou avaient tenté de les détruire économiquement, mais Allah le Tout-Puissant leur a ouvert la voie de l’aisance financière et leur a permis d’émigrer. Ainsi, ceux qui se sont établis en Allemagne et ailleurs après 1974 et ont connu l’aisance financière doivent également informer leurs descendants et leurs enfants à propos des efforts entrepris par l’ennemi et comment sous l’ombre du Califat Allah leur a ouvert de nouvelles voies et leur a octroyé une aisance financière des milliers de fois plus importante qu’auparavant.
Ensuite, en juin 1982, Hazrat Khalifatul Masih III nous a quittés et, comme promis, Allah a changé la peur de la Jama’at en paix par l’entremise de Hazrat Mirza Tahir Ahmad, Khalifatoul Masih IV. L’ennemi avait perdu ses sens en voyant les progrès de la communauté. Il a planifié une nouvelle attaque et a tenté de paralyser le Califat de l’Ahmadiyya. Dans sa prétention, l’ennemi a essayé de décapiter la Jama’at ; mais que savent ces ignorants et aveugles des plans de Dieu ? Avec un soutien et une aide extraordinaires, Allah a fait émigrer Hazrat Khalifatoul Masih IV du Pakistan et l’ennemi n’a rien pu entreprendre.
Après l’émigration, une nouvelle ère de progrès a commencé au cours du quatrième Califat. À travers les satellites, le message du Calife et de l’Ahmadiyya, l’islam véritable, a commencé à atteindre les maisons des ahmadis ainsi que les maisons des autres, dans tous les pays. Ceci a ouvert de nouvelles voies pour la prédication. L’Ahmadiyya a été implantée dans de nombreux pays et les enseignements de l’islam véritable ont commencé à se répandre. La publication du Saint Coran a pris de l’ampleur et a été traduit dans de nouvelles langues.
Ensuite, selon le décret divin, le quatrième Calife est décédé en avril 2003 et ceci a été un autre coup dur pour la Jama’at ; l’ennemi croyait que c’était une grande opportunité pour eux d’éradiquer l’Ahmadiyya. Mais Allah qui avait fait des promesses au Messie Promis (a.s.) a de nouveau pris en charge la Jama’at, à tel point que même les Maulvis opposés ont commencé à dire que malgré le fait que nous ne croyions pas que vous soyez véridiques, mais le témoignage pratique du soutien divin est avec vous.
Or, bien qu’ils soient convaincus que le témoignage pratique du soutien divin est avec nous, ils ne sont pas toujours prêts à croire !
Allah a accepté les supplications des croyants, et a fait en sorte que leur état de crainte laisse place à la sérénité. Et c’est ainsi que dans l’histoire de l’islam, par l’intermédiaire du Messie Promis (a.s.), l’époque du cinquième Calife a débuté.
Au début de l’ère islamique, le Califat dit Râchidah a été limité à quatre Califes, et c’était en accord avec la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.). Le fait qu’à l’époque du Messie Promis (a.s.), la période du cinquième calife ait pu débuter est également en accord avec la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.). Après l’avènement du Messie Promis (a.s.), de nouveaux chapitres ont été écrits dans l’histoire de l’islam, dont la période du cinquième Calife fait partie. L’ennemi pensait que la direction de la Jama’at avait été fragilisée, mais il ignorait qu’elle était entre les mains de Dieu. Or, la personne qui est aidée et assistée par Dieu Lui-même est fortifiée par Lui. Aujourd’hui, l’ennemi observe, bien plus qu’avant, le progrès de la Jama’at avec un regard plein de jalousie.
La communauté a été connue, et reconnue, de façon extraordinaire sous cette période, et dans toutes les classes de la société et à tous les niveaux. Je suis une personne très faible, et ce progrès ne résulte aucunement en raison d’une de mes qualités. Si la communauté Ahmadiyya est en train d’être connue et présentée au sein des États de ce monde, auprès des dirigeants, et dans les parlements, ce n’est qu’en raison des grâces divines, et en raison des supplications du Messie Promis (a.s.), et en accomplissement des prophéties du Saint Prophète (s.a.w.). Nous sommes témoins tous les jours des grâces divines. La publication du Saint Coran et des livres du Messie Promis (a.s.) dans différentes langues a nettement augmenté. Le véritable message de l’islam est en train d’être transmis dans tous les pays du monde à travers la MTA. Au début, il n’y avait une seule chaîne diffusée en une seule langue. Aujourd’hui, il existe huit différentes chaînes MTA diffusées dans le monde. Il y a des studios MTA dans différents pays du monde, qui diffusent les émissions MTA. Il n’y a pas qu’un seul studio : il y en a plusieurs, en Afrique, en Amérique-du-Nord, et en Europe. Si nous regardons les moyens dont nous disposons, cela paraît impossible. Le véritable message de l’islam est également transmis à travers les réseaux sociaux. Le gouvernement pakistanais a tenté de placer des restrictions à cet égard par différents moyens, mais Allah a ouvert d’autres voies dans les autres pays du monde. Allah nous a également fait comprendre qu’il y a une nouvelle voie pour maintenir le lien avec le Califat, qui a été dévoilée à travers cette période de pandémie du Covid-19. Il s’agit des réunions et rencontres virtuelles qui permettent de garder un lien direct avec les Jama’at. Les gens profitent ainsi des directives du Calife en direct. En restant ici à Londres, je rencontre des personnes des pays d’Afrique, d’Indonésie, d’Australie ou des États-Unis. Tout ceci est le signe de l’aide divine. Nous ne devons jamais oublier que nous devons être constamment reconnaissants pour ces grâces qu’Allah répand sur nous et pour ce cadeau qu’est le Califat, afin que nous puissions profiter de ce cadeau jusqu’au Jour du Jugement, en accord avec la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.). Allah le Très-Haut avait promis ces progrès au Messie Promis (a.s.), et Allah honore toujours Ses promesses ; mais afin d’en profiter, nous devons nous acquitter de nos devoirs, et tout en étant reconnaissant envers Allah nous devons nous prosterner devant Lui. Il est nécessaire que nos paroles et nos actes expriment la reconnaissance pour cette bénédiction qu’est le Califat. Nous devons toujours nous tenir prêts pour tout sacrifice afin d’honorer la promesse d’obéissance indéfectible envers le Califat jusqu’à notre dernier souffle. Ce n’est qu’à cette condition que nous nous acquitterons de nos devoirs, tout en faisant en sorte que nos progénitures soient soumises au Califat jusqu’au Jour du Jugement.
Le Messie Promis (a.s.) a assuré ceux parmi nous qui sont prêts à tout sacrifice, tout en restant ferme dans leur foi, qu’ils seront héritiers des grâces divines. Il a en effet déclaré : « Ne pensez pas que Dieu vous abandonnera ; vous êtes comme une graine qui a été semée par Sa main ; et Il a dit que cette graine deviendra un grand arbre qui répandra ses branches dans toutes les directions. Béni soit celui qui croit dans la Parole de Dieu et qui ne craint pas les épreuves dans Sa voie, car il est nécessaire que vous soyez éprouvés afin que Dieu puisse distinguer celui qui aura été fidèle à sa bai’ah de celui qui l’aura trahi. Celui qui aura succombé à une épreuve ne pourra pas nuire à la cause divine, mais il sera lui-même conduit en enfer ; il lui aurait mieux valu de n’avoir jamais vu le jour. Mais ceux qui auront été persévérants jusqu’à la fin, malgré les calamités et la rigueur des épreuves, la dérision et le persiflage, la haine et la répugnance des autres, ceux-là triompheront en fin de compte et seront bénis. Dieu m’a dit d’annoncer que ceux dont la foi en moi n’est pas entachée par les désirs de ce monde, dont les cœurs sont exempts de couardise et d’hypocrisie, et qui sont entièrement soumis à Sa volonté, seront Ses élus, et que leurs chemins seront ceux de la sincérité. »
Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Dieu m’annonce maintes tribulations, et que de grandes calamités frapperont la Terre ; certaines durant ma vie même et d’autres après moi. Ma mission aura en partie du succès durant ma vie et en partie après moi. »
Donc Incha Allah les progrès verront le jour. Qu’Allah affermisse nos pas, qu’Allah fasse que nous puissions voir tous ces progrès de nos propres yeux, que nous puissions être à la hauteur de toutes nos promesses, et que nous puissions voir les accomplissements des promesses divines durant notre vie. Que nos adorations, nos prières, nos actions attirent le plaisir de Dieu. Que nous puissions nous rendre compte de l’importance du Califat, et que nous puissions transmettre cela à notre progéniture afin que jusqu’au Jour du Jugement, nos progénitures puissent bénéficier de cette bénédiction.
Souvenez-vous également dans vos prières des ahmadis du Pakistan et des ahmadis opprimés où qu’ils soient. Priez aussi pour les musulmans persécutés de la Palestine ou d’ailleurs. Souvenez-vous d’eux dans vos supplications : qu’Allah le Tout-Puissant les libère tous de leurs problèmes, qu’Il facilite la situation pour eux. Et qu’Il permette à tous les ahmadis de mettre en application les enseignements du Messie Promis (a.s.), afin qu’ils puissent devenir de véritables ahmadis. Qu’Allah permette à ces musulmans qui rejettent le Messie Promis (a.s.) de l’accepter et de lui prêter allégeance.
Qu’Allah fasse que nous puissions bientôt voir le drapeau de l’islam et du Saint Prophète (s.a.w.) flotter partout et l’unicité de Dieu s’établir dans le monde.
(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)